Hypnose, EMDR-IMO à Marseille : L'interview de Laurence Adjadj


Laurence Adjadj a répondu aux questions du Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris.


Laurent Gross : Qu'est-ce que l'EMDR, l'IMO t'ont apporté dans ta pratique quotidienne de psychologue et d'hypnothérapeute ? 

Laurence Adjadj : Les patients arrivent avec leur propre histoire et parfois enregistrent des moments, des parts émotionnelles qui sont restées bloquées en elles. Parfois ce sont des traumatismes identifiés, parfois ils ne le sont pas. Dès lors il s'agit d'une accumulation de choses qui se sont produites dans leur vie ou des paroles pendant l'éducation. Et dans ces cas-là, l'EMDR-IMO m'a apporté une autre approche thérapeutique. Cela m'a permis d'aller directement soit sur ces événements, soit d'aller faire émerger des événements qui pouvaient être des non-événements mais qui pour la personne ont été identifiés comme traumatiques. 
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Laurent Gross : Parle-nous du cas clinique dont tu m'as fait part il y a quelques jours. Tu l'as vécu d'une certaine façon. Est-ce que tu peux nous dire de quoi il s'agit ? 

Laurence Adjadj : C'est une personne qui m'avait appelé parce qu'elle devait avoir une intervention chirurgicale dans les prochains jours. Et de manière totalement affolée, elle m'appelle pour prendre rdv le plus vite possible. Je la reçois donc rapidement. Lors de la séance, elle m'explique toutes ses peurs en relation avec cette future intervention. Et je lui demande si par le passé, elle a déjà rencontré ce type de peurs. Et a effectivement déjà expérimenté un avortement qui a été très fortement chargé émotionnellement.

Présidente de France EMDR-IMO, Présidente de l'Institut HYPNOTIM à Marseille. Responsable… En savoir plus sur cet auteur


Rédigé le Mardi 8 Décembre 2015 à 11:04 | Lu 1336 fois modifié le Samedi 10 Novembre 2018